Pseudomugil gertrudae

Le joli petit poisson Pseudomugil gertrudae est originaire de l'Australie et la Papouasie-Nouvelle-Guinée. L'espèce évolue dans les marécages, marais, ruisseaux et marigots de petite forêt tropicale. Il y a 15 espèces décrites de Pseudomugil mais peu d'entre eux ont déjà été importés, et beaucoup sont en attente de description officielle en "species sp." géolocalisés.

Pseudomugil gertrudae

Description

La taille de Pseudomugil gertrudae est d'environ 3 cm pour les femelles et jusque 3,8 cm pour les mâles. Cette espèce peut également être vue à la vente comme Popondetta gertrudae. Ce dernier genre est maintenant invalide car il a été découvert que le nom était déjà utilisé pour un genre de Coléoptères... Le genre a ensuite été reclassé comme Popondichthys avant d'être remis au nom original de Pseudomugil !

⭐ Certaines populations sauvages de cette magnifique petite espèce ont les nageoires dorsales considérablement élargies. Les mâles se distinguent facilement des femelles par ces nageoires bien plus étendues et ponctuées de points.

Pseudomugil gertrudae, parfois appelé oeil bleu en pointillé, a un corps allongé d'environ 30 mm de long, semi-transparent selon l'emplacement du bleu argenté ou du jaune doré. Certaines rangées d'écailles sont partiellement alignées en noir, ce qui donne l'impression d'un motif en grille. Les yeux sont colorés en bleu. Il possède deux nageoires dorsales très rapprochées, la première plus petite que la seconde. Les extrémités des nageoires pectorales peuvent être jaunes, orange ou rouge orangé, selon l'emplacement. Les autres nageoires peuvent être transparentes, blanchâtres, de couleur gris argenté ou jaune et sont fournies chez les mâles avec de nombreuses petites taches rondes sombres.

Paramètres

Pas forcément exigeant, une eau relativement douce et légèrement acide ou neutre (pH de 5,2 à 6,7; GH de 3 à 10) à une température tropicale chaude de 25 à 30 °C sont des caractéristiques normales du lieu d'origine géographique.

✅ L'espèce est présente dans les petits cours d'eau (forêt tropicale), les eaux de fond des grandes rivières, les marécages et les billabongs, souvent avec une végétation sous-marine dense et un fond boueux recouvert de branches et de feuilles mortes. Les plantes flottantes ou les feuilles dérivent souvent à la surface de l'eau. Dans certains habitats, l'eau est acide et fortement colorée par la végétation en décomposition. Les poissons préfèrent rester dans les eaux calmes ou près du rivage. Les populations de P. gertrudae ont été trouvées dans des eaux avec des niveaux d'eau très variables, par exemple, à des températures comprises entre 12 et 34 °C, un pH compris entre 3,7 et 9,4 et une conductivité comprise entre 12 et 646 μS/cm.

Comportement

Faites attention, ces poissons ne conviennent pas pour un aquarium communautaire général, en raison de leur petite taille adulte, ils souffriraient vite de la concurrence alimentaire. Mais ils peuvent être conservés avec d'autres petites espèces pacifiques telles que les danios, les tétras, les petits rasboras...

Tout comme ces derniers groupes de poissons, les pseudomugélidés doivent être conservés dans des bancs de 6 individus ou plus.

Alimentation

Si ce sont des poissons originaires d'élevage, ils sont sans chichis et acceptent la plupart des aliments offerts, mais sont particulièrement friands de petites nourritures vivantes et congelées. Si vous obtenez des spécimens sauvages, acclimatez-les aux nauplies d'artémias, puis tester les vers de vase vivants puis congelés. Ils refusent parfois les nourritures inertes, posées dans le décor : laissez un flux d'eau conséquent pour "animer" ces aliments morts, ils deviennent alors attractifs aux yeux bleus de ces petits poissons.

Reproduction

La reproduction des pseudomugélidés est relativement facile : ce sont des diffuseurs d'oeufs qu'ils disséminent dans le décor. Cette espèce doit être gardée en groupes, avec un ratio de 2–3 mâles pour 8–10 femelles. Non seulement cette combinaison donne un meilleur résultat avec plus d'oeufs, mais il vous aidera à donner aux femelles un peu de répit envers les avances vigoureuses des mâles ! L'aquarium peut être petit (nous suggérons 50 × 30 × 30) et être doucement filtré avec un filtre éponge alimenté par une pompe à air (aérateur).

Trios Pseudomugil gertrudae :

1 mâle Pseudomugil gertrudae doit être accompagné de 2 à 3 femelles au moins pour la reproduction et l'homogénéité du groupe.

L'eau doit être autour de pH 7,5 et dure (GH 15) pour stimuler la reproduction, mais ce n'est pas une obligation stricte. Des touffes de plantes peuvent être utilisées comme supports de ponte mais la méthode la plus simple se fait par l'utilisation de mops.

Ils fraient tous les jours et ne sont pas très prolifiques, chaque femelle produit environ 5–10 oeufs toutes les 24 heures. Les oeufs sont adhésifs et se fixe dans un mop ou une mousse aquatique. Ces "supports" de ponte peuvent être ôtés toutes les 24–48 heures. Les oeufs doivent être placés dans un petit récipient avec de l'eau de l'aquarium de ponte (on évite les choc osmotiques). Ils éclosent au bout de 10–15 jours environ. Les oeufs avec du fungus doivent être retirés manuellement dès qu'ils sont repérés au cours de cette période. Une fois que les oeufs ont éclos, le naissain peut être déplacé dans un bac avec des dimensions et des conditions similaires à celui des adultes. De la filtration douce est essentielle parce que, si il y a un mouvement trop violent d'eau, le frai peut être endommagé.

Les alevins doivent être nourris d'infusoires ou de liquifry pour la première semaine, jusqu'au point où ils sont assez grands pour accepter les ou de nauplies d'artémias de quelques heures à peine. De petits changements d'eau sont essentiels : il ne faut absolument aucune trace de nitrates !!!

Taxonomie

Suggestions

Pseudomugil furcatus

Pseudomugil signifer (Athérine-papillon)

Pseudomugil cyanodorsalis

Pseudomugil reticulatus

Pseudomugil connieae (Popondetta)

Pseudomugil luminatus

Compléments

Pseudomugil gertrudae a été recueilli pour la première fois sur l'une des îles Aru (Trangan), décrite sur la base de ces spécimens par Weber en 1911 et gertrudae du nom de l'épouse du zoologiste allemand Merton, qui a visité les îles Aru entre octobre 1907 et août 1908.

✅ Les populations locales présentent des différences significatives de couleur et de taille, de taille et de forme des nageoires. De plus, les différences génétiques (ADN mitochondrial) entre les populations australiennes et néo-guinéennes sont d'un ordre de grandeur typique de différentes espèces. Il est étroitement apparenté aux espèces endémiques de Papouasie-Nouvelle-Guinée, Pseudomugil paskai (Papouasie) et Pseudomugil luminatus (Nouvelle-Guinée).